LA
CONFIANCE EN SOI. La confiance en soi, ça ne pousse pas dans un arbre. Ça ne se
donne pas en injection. Ça ne se trouve pas en tablettes au supermarché. Ce
n’est pas des comprimés à prendre trois fois par jour.
La
confiance en soi se construit pas à pas, se développe lentement mais sûrement. C’est
un ‘work in progress’. Elle prend de l’expansion au fil des succès, des
accomplissements, des dépassements.
Oui…
Il faut bien avouer que la confiance en soi, ça se gagne souvent à la sueur de
mon front, à la mesure de mon courage, à la force de ma détermination et de ma
persévérance.
Le
petit hic, c’est que la confiance en soi, c’est fragile. Ça s’effondre parfois
à la vitesse de l’éclair. Un coup de vent et c’est le chaos. Une tempête et
elle se meurt.
La
confiance en soi, un jour elle est toute-puissante. Puis un autre jour elle se
fait toute-mini. Parfois à la hausse, parfois à la baisse, elle fluctue selon
ce que me réserve la vie, selon mes jugements face à ce qui survient et surtout
face à moi-même.
Parfois
ce sont les autres ou certaines situations qui font la vie dure à la confiance
en soi mais la plupart du temps, j’y arrive moi-même toute seule.
Parce
que la confiance en soi, elle me fait parfois peur avec ses idées de grandeur,
avec ses convictions quant à mes réussites et je préfère alors la mettre au
frais plutôt que de la suivre sans poser de question.
Parce
que la confiance en soi, je la regarde souvent d’un mauvais œil quand elle
fanfaronne parce que moi, je préfère souvent à envisager le pire.
Parce
que la confiance en soi, il m’arrive de lui dire de se cacher parce que ce
qu’elle réclame de moi me semble être trop exigeant.
Parce
que la confiance en soi, il m’arrive de douter d’elle, de me dire qu’elle a
tout faux et que je si je la suis, je vais me planter.
Parce
que la confiance en soi, elle s’étiole devant la culpabilité, le doute, les
inquiétudes et le dénigrement. À coup de gros mots il lui arrive de s’évanouir
un moment. Avec le désintéressement elle s’enfuit, se dissipe, disparaît. Avec
les critiques elle se désintègre et devient poussière.
Naturellement,
quand je dis ou fais tout ça, c’est la trouille qui parle et c’est plutôt elle
que je ne devrais pas écouter. Parce que la peur, elle est bien bonne pour tout
bousiller.
Il
me faut choisir mon camp. Ce qui n’est pas toujours évident.
La
confiance en soi, ça ne se donne pas en injection. Ça ne se paie pas en argent.
Ça ne se ‘deale’ pas au coin de la rue. Ça ne se trouve pas dans une jolie
boîte cadeau.
La
confiance en soi… c’est plus compliqué que ça.
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