cinq livres

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samedi 27 janvier 2018

Je sais.


JE SAIS. Quelque chose en moi sait. Quelque chose en moi est toujours là pour me murmurer, pour me donner des signes, pour me guider.

 

Je suis un sage qui s’ignore trop souvent. Un sage qui se méfie de son intuition et qui doute de ses certitudes. Un sage qui prend ces mots venus du plus profond de lui comme de la pure fabulation. Un sage qui néglige le plus beau des cadeaux parce qu’il refuse d’écouter, de se laisser toucher, de croire en lui-même plus qu’en toute autre chose.

 

Pourtant, rien ne peut être plus fiable que ce qui vient de l’intérieur de soi. Rien ne peut être plus près de la vérité que ce que murmure mon cœur.

 

Je sais. Quelque chose en moi, de par l’invisible m’accompagne, m’interpelle, m’inspire et veille sur moi. Jour et nuit. Beau temps, mauvais temps.

 

Si j’y suis attentif, j’entends plus clairement. Si j’y porte intérêt, cela devient évidence. Si j’accepte d’aller le sens de ce que je ressens si fortement de nouvelles voies s’ouvrent, les solutions émergent, le courage grandit, les rêves progressent, les yeux brillent. Si je sais reconnaître, accepter et croire en cette présence intérieure, celle-ci s’en retrouve fortifiée et amplifiée… de plus en plus facile à écouter et à suivre.

 

Parce que ce quelque chose qui sait en moi ne souhaite que le meilleur pour moi. Que l’authentique. Que le véritable.

 

Parce que cette voie-là, sur laquelle il est si difficile de s’ancrer est pourtant une voie porteuse d’un avenir heureux.

 

Alors, en faisant ce grand pas en faveur de qui je suis, la vie se met à changer : Tout se transforme… en dedans comme au dehors.

 

Quelque chose en moi veut que je devienne le héros de ma propre vie. Un homme qui se respecte et qui croit en lui-même.  Un homme qui va de l’avant pour ce qu’il croit être juste et bon pour lui. Un homme qui apprend et qui gagne. Un homme qui sourit et qui est heureux.

 

Quelque chose en moi sait. Quelque chose a été déposé en moi pour que je ne sois jamais seul. À moi de m’en faire un allié.

samedi 20 janvier 2018

citation de La Quête d'Aurélie


Samedi de vous dire... 20 janvier 2018


 La vie va trop vite. Et on ne sait pas trop comment faire pour la ralentir. On veut tout faire, tout voir, tout avoir. « Être sur la coche » pour tout, répondre aux exigences de tous et de tout. Des fois je me demande comment je fais pour tenir le rythme, pour ne pas ‘péter au frett’ parce que parfois j’ai l’impression qu’il n’y a tout simplement plus de jus à donner.


La vie va trop vite. On dit qu’on va prendre soin de soi pis ça dure qu’un temps. On dit qu’on ne retombera plus dans le panneau du ‘trop en faire’ ou du ‘ trop en vouloir’ mais on y replonge encore à l’occasion. On dévie de la voie, on dit qu’on va rajuster le tir… pis on balance nos résolutions. On s’invente des obligations, des ‘faut absolument que’. On se soucie de ce que les autres vont dire, de tout l’argent qu’on aura pas gagné et de tout ce que l’on n’aura pas pu acheter. La vie va trop vite pis y’a pas de piton ‘stop’ ou ‘pause’ pour nous permettre de reprendre notre souffle.


Y’a pas de solution magique. Sinon le problème serait pour chacun de nous vite réglé. Personne ne refuserait d’avoir une vie sans avoir cette impression tannante de toujours manquer de temps : De plutôt avoir une vie qui va dans un rythme qui nous convient parfaitement!


C’est à chacun d’établir sa propre stratégie pour venir à bout de l’essoufflement plutôt que de devenir ‘à boutte de toutte’ !!! C’est à chacun d’adopter une cadence avec laquelle il est à l’aise et qui lui permette d’avoir le pas léger.


Et pour cela… S’écouter… faire le grand ménage de son quotidien et de sa vie. Et s’accrocher fermement à ces nouvelles priorités de vie. De lentement mais sûrement faire des choix qui conviennent mieux à ce que l’on souhaite réellement et qui nous permettre de profiter pleinement du voyage.


La vie va trop vite. Pis un moment donné il faut reprendre son souffle. Un moment donné, faut penser à être heureux.