Merci. Je
ne dis pas assez merci. Oh, pour les petites choses du quotidien ça va. Je dis
merci quand quelqu’un me donne quelque chose, me tient la porte… ce genre de
choses vous voyez? Je dis aussi merci pour les belles surprises de la vie, les
cadeaux entourés de rubans dorés. Mais je m’arrête plus rarement pour dire
merci pour les plus grands et plus beaux cadeaux que la vie m’ait offerts.
Alors
voilà…
Merci pour
les défis que je vois insurmontables et qui m’invitent à me dépasser. Merci
pour les échecs qui m’incitent à me montrer créatif et ingénieux. Merci pour
les délais qui m’invitent à développer ma patience et ma persévérance. Merci
pour mes fautes qui me rappellent que je suis un humain en apprentissage. Merci
pour les épreuves qui m’encouragent à mettre en valeur qui je suis. Merci pour
les nouvelles expériences qui m’invitent à développer de nouvelles compétences
et aptitudes. Merci pour tout ce qui me déstabilise et qui m’incite à m’adapter
au changement. Merci pour ce qui fait mal et blesse pour m’inviter à voir la
vérité. Merci pour les moments sombres qui me permettent de repenser ma vie. Merci
pour ce qui me rend fragile et qui m’inspire à profiter pleinement du moment
présent. Merci pour les tempêtes qui m’amènent à miser sur des priorités de
valeur à mes yeux. Merci pour les affrontements qui m’encouragent à reconnaître
ma valeur, mes qualités et mes compétences. Merci pour tout ce qui me dérange
et qui m’amène à me questionner sur ce que je désire vraiment dans ma vie. Merci
pour tout ce qui me détruit et qui me permet de me reconstruire plus
solidement. Merci pour ce qui dissipe mes aspirations et qui m’inspire à rêver
encore plus grand et plus beau, à espérer que le meilleur. Merci pour les
détours qui ne font que faire croître ma motivation à y arriver, à aller jusqu’au
bout. Merci pour ce qui ébranle mes convictions et qui me fait repenser à ce
que je souhaite réellement pour moi et ma vie.
On dit que
c’est tout ce que l’on a vécu qui nous permet d’être qui on est aujourd’hui. Et
c’est probablement les moments les plus difficiles de ma vie, ceux où j’ai dû
puiser au plus profond de moi pour continuer qui sont les plus significatifs, ceux
qui m’ont le plus appris, ceux qui m’ont le plus fait cheminer.
Ça m’tente
pas vraiment de dire ça… mais c’est ça pareil : Ce qui est difficile et
douloureux nous construit.
L’adage
dit que ‘ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort’. Il faut bien avouer que
cela est vrai. La montagne que l’on voit surgir devant soi se retrouve un jour…
derrière soi.
Alors
merci la vie… Pour l’imparfait qui est parfait. Merci pour les cadeaux qui s’amènent
grossièrement emballés. Surtout pour ceux-là.
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