LA
JOIE. J’ai toujours su que je ne pouvais pas vivre sans la joie. Mais avant, je
la cherchais un peu partout, espérant qu’elle me tombe dessus, que ce soit elle
qui me trouve ou je me disais : ‘Ben non, je ne peux pas être joyeuse tout
le temps, c’est comme ça.’
J’ai
changé d’avis.
Je
me dis maintenant que sans la joie, ça ne goûte rien. Pis que moi, je veux que
ça goûte bon le plus souvent possible. J’irai pas jusqu’à dire tout le temps
mais avouer que ce serait ‘hot’!
Je
sais, j’écris souvent que la vie est difficile. Mais je me dis, et même de plus
en plus, que ça ne peut pas juste être ça. Les bouttes dures ne doivent pas
durer… Je ne dois pas m’y résigner. Je dois plutôt les traverser pour
retrouver, de l’autre côté, la joie. Et cela, le plus rapidement possible.
La
joie, le plaisir, l’amusement, le rire et l’émerveillement, je mets ça de côté
trop souvent. Je les tasse dans le coin en blâmant responsabilité et
productivité, plus vite et stress, les autres ou la vie.
La
joie, c’est d’abord et avant tout un choix que je dois faire. C’est ma
responsabilité. J’en suis maintenant convaincue. C’est moi qui détermine sur
quoi je vais fixer mon attention.
Parce
qu’à tous moment je peux me dire: ‘ok.
Là ça suffit de me sentir si moche et si mal’ ou ‘Qu’est-ce que je pourrais
regarder, sur quoi je pourrais concentrer mon attention et qui est vraiment
bien malgré les inconvénients de cette situation?’, ou ma phrase
préférée… :’Line, arrête de faire des drames!’
Ça
prend une volonté ferme pour résister à tout le négatif et le pas beau dont je
suis bombardée dans le quotidien. Mais si c’est que je choisis, si je m’y
accroche avec détermination, je peux m’en approcher un peu plus chaque jour
c’est certain.
La
joie, ça se trouve en tout. J’dis pas que c’est toujours évident. Ça prend des
yeux spéciaux pour la trouver parfois.
La
joie, on peut la mettre en avant ou lui dire d’attendre. Je préfère nettement
la première option. Ça n’a pas toujours été le cas. Je me dis maintenant que je
peux faire autrement. Que je peux employer mes yeux spéciaux… ceux qui voit au
travers des problèmes, des situations délicates… ceux qui voient dans
l’invisible pis qui s’ancrent à l’essentiel.
Où
la joie n’est pas je ne vais plus. J’essaie. Avec des efforts sincères et
valeureux. En me relevant lorsque je trébuche. Parce que mon taux de réussite
n’est pas encore à cent pourcent.
Je
me dis… que la vie passe trop vite. Que dans les larmes j’ai largement donné. Qu’ennuyeux
et terne ne m’intéresse plus.
Alors
j’essaie de voir ce que j’ai à faire avec plus légèreté. Je ralentis. J’en mets
moins sur mes épaules. Je règle au fur et à mesure. Je cultive l’humour,
recherche le beau et le bon, prends plus mon temps. Des stratégies pour y
arriver, il y en a des milliers. J’en invente de nouvelles chaque jour.
La
joie devrait être un compagnon de route toujours présent. Pas quelqu’un dont on
a la visite de temps à autre.
La
joie, c’est pas juste pour le dimanche. Parce que chaque jour devrait être un
jour de fête, un jour spécial, un jour où le rire est à l’honneur, où les yeux
pétillent, où le cœur danse.
La
joie, ça ne devrait pas être juste pour les occasions spéciales. Ça devrait
être mon lot quotidien, ça devrait faire partie de tout ce que je suis et de
tout ce que je fais.
La
joie, ça ne devrait pas être en option ou en bonus. Ça devrait être ce que je
recherche en premier.
La
joie, elle est là où je choisis de la voir. Elle est prête à se manifester, à
me charmer, à rendre merveilleuse chacune de mes journées. Pis les miracles se
produisent quand je lui donne ma permission pour exister.
La
joie, ça part de l’intérieur, ça s’étend à mon visage, ça détend mes muscles,
ça éclate en rires, ça contamine tous ceux qui m’entoure.
La
joie, c’est une thérapie, un médicament miracle. Ça guérit presque tout.
La
joie, ça donne des ailes, ça fait sourire, ça donne envie de gambader.
La
joie, ça illumine tout et ça crée de beaux souvenirs.
La
joie, ça me fait une face de bonhomme sourire et ça me fait dire que la vie est
belle.
La
joie… c’est ma nouvelle priorité. Parce que depuis que je focus sur la joie,
sur le beau et le bon, sur ce qui me fait me sentir bien, pis sur plein
d’autres belles affaires… je me sens mieux.
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