cinq livres

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samedi 3 février 2018

Parfois y'a de la houle.

PARFOIS Y’A DE LA HOULE… Y’a des détours, des obstacles, des refus, des défaites et des cul-de-sac. J’avoue que je m’en passerais de tout ce qui me cause soucis et m'angoisse, de tout ce qui m’oblige à me réorienter, à tout repenser ou à tout recommencer.


Mon désir : Un but, une ligne droite et la victoire!!! À la place : Un but, mille embûches, tomber, réorganiser sa vie, trouver un nouveau but, déterminer une tonne de nouvelles étapes ou de nouvelles stratégies, se relever, persévérer et alors parfois gagner (yééé) ou parfois perdre(choooouuuuu)… et alors retourner à la ligne de départ.


Bien sûr que je connais toutes ces jolies phrases qui disent que ‘Les épreuves sont des cadeaux mal emballés’, que ‘ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort’… etc… Ces trucs-là, je les écris moi-même dans mes livres. Pis que je me les répète sans fin dans mes plus mauvais jours.


Quand même… J’aimerais parfois y échapper parce que la houle ça donne la nausée. Pis ça affaiblit l’optimisme, ça écorche le cœur, ça déséquilibre les espoirs, ça brise les rêves.


Parfois y’a de la houle. Pis j’aime pas la houle. À chaque fois je me braque, je veux reculer avant d’être renversée. Je veux m’enfuir avant d’être engloutie. Je veux me cacher en espérant y échapper.
Pis la tempête rugit. Pis à chaque fois je survis. Ce que je croyais être le pire du pire finit par passer, par se terminer… par se transformer.


La houle ne dure qu’un temps. C’est terrifiant, c’est dur, c’est exigeant mais on reste vivant. Pis aussi incroyable que cela puisse paraître. On se relève. Pis on continue d’avancer.


Pis il faut bien que je l’admette… Ben oui y’avait une belle leçon dans telle expérience, je me suis dépassée grâce à une autre. À la fin, je finis toujours par admettre ce que je niais au départ.


Y’a toujours un cadeau. C’est juste que parfois ça prend un moment (parfois un long moment) avant de le remarquer, de l’accueillir et d’en faire bon usage.


Parfois y’a de la houle. Pis après la houle on récolte. Il y a tout ce qu’on obtient… pis tout ce qu’on devient.


Je n’aimerai jamais la houle. Quand elle reviendra vers moi je me raidirai et je prierai pour être épargnée.


Mais je sais aussi, au plus profond de moi, que la houle me construit, m’enseigne, me permet de mieux me connaître et de mieux savoir vers quoi aller. Que dans son sillage vient aussi certaines bénédictions.

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