cinq livres

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samedi 31 mars 2018

Je suis.


JE SUIS. Je suis… et tout qualificatif que je joins à ces deux mots est porteur de vérité. Ceux-ci peuvent changer ma personne, ma vie et le cours de ma destinée : Tel est le pouvoir des mots.

Parce que les mots ‘JE SUIS’ sont puissants, ils soulèvent un désir intense en nous de créer très exactement ce à quoi ils sont associés. Le meilleur… comme le moins meilleur. Je dis ‘je suis’ et ce que j’y greffe est une baguette magique prête à exaucer mes souhaits. Tout ce que j’y unis est une prédiction de ce que je deviendrai. C’est aussi simple que ‘je deviens ce que j’affirme être.’

Alors voilà pourquoi il vaudrait peut-être ramener à la mode l’expression ‘se tourner la langue sept fois avant de parler’ ! Parce qu’à force de se répéter quelque chose, on se met à y croire très fort. Même quand ces mots ne sont pas avantageux, pas du tout élogieux.

Alors vaut mieux faire le bon choix de mots. Miser sur les bons numéros. Surtout si on espère gagner le gros lot.

Je suis pour ma part un élève en apprentissage car ce que j’ajoute à ‘je suis’ n’est pas toujours très flatteur à mon égard. À peine les mots sont-ils sortis de ma bouche que je voudrais les y faire retourner et les avaler. Pis les oublier complètement parce que s’ils continuent de tourbillonner dans ma tête, c’est guère mieux. Même si je connais la puissance de ‘je suis’ je m’écarte parfois du réel sens que je devrais y accorder. Des fois je le fais en rigolant mais même ça je ne devrais pas accepter de le faire. Parce que même si ma face rit pour épater la galerie, même si j’affiche un air détaché, en dedans ça écorche, ça grave, ça imprègne en moi une image de ma personne qui est tellement loin de la vérité. J’veux pas me mettre à croire aux niaiseries que je dis par étourderie et par imprudence. On ne devrait jamais se dénigrer ou se dévaloriser, se rapetisser ou se sous-estimer. Jamais. Parce que les autres pourraient croire ce qu’on affirme sans vérifier. Pis encore pire… parce qu’on pourrait commencer à y croire soi-même, pis tenter de se prouver que c’est vrai.

Ce que j’ajoute à ‘je suis’ devrait toujours me faire sourire et me faire me sentir bien. Les bons mots joins à ‘je suis’ soulèvent l’espoir, la foi, la détermination, le courage, la gentillesse, l’excellence, le pardon, le dépassement, l’envie de faire mieux, de faire plus… et tant d’autres magnifiques sentiments. Comprenez bien qu’elle est là la magie du ‘JE SUIS’!

J’essaie vraiment de faire attention à ce que je dis de moi, à tout ce que j’unis à ‘je suis’ et s’il-vous-plaît… promettez-moi d’en faire autant.

samedi 24 mars 2018

La vie est belle

LA VIE EST BELLE. La vie est belle est quand je ralentis et respire profondément. La vie est belle quand le mot ‘wow’ est un mot que j’utilise à répétition dans chacun de mes jours, quand ‘merci’ fait partie de mon vocabulaire journalier. La vie est belle quand je mets de l’avant le plus beau de ce que j’ai à offrir, que je développe le meilleur de moi-même.

La vie est belle quand j’opte pour devenir une version améliorée de qui je suis. La vie est belle quand j’affirme que j’ai déjà tout ce qu’il me faut pour être heureux. La vie est belle quand j’accepte de relever le meilleur de moi-même, de me sentir fier de qui je suis et de ce que j’accomplis.

La vie est belle quand je reconnais que tout survient pour une raison bien précise, qu’il y a en toute circonstance un cadeau qui m’est destiné et que ma vie est parfaite telle qu’elle est. La vie est belle quand j’écoute la voix du cœur, mon instinct et mon intuition. La vie est belle quand je donne de mon temps à ce qui me passionne et m’enthousiasme.

La vie est belle quand j’agis pour ce que je sais être juste et bon pour moi et ma vie. La vie est belle quand je suis reconnaissant pour tout ce que je possède, pour tout ce que je suis. La vie est elle quand mes fondations sont faites de valeurs qui me ressemblent et auxquelles je sais rester fidèle.

La vie est belle quand je suis authentique et vrai. La vie est belle quand mes attitudes reflètent mes certitudes intérieures. La vie est belle quand je comprends les signaux que m’envoie mon corps, quand je suis attentif aux sentiments qui m’animent.

La vie est belle quand j’ose aller de l’avant pour ce que je sais être ma destinée. La vie est belle quand je me rassasie de ce qui est, ici et maintenant. La vie est elle quand j’attends le meilleur de la vie.

La vie est belle quand je suis bienveillant à mon égard. La vie est elle quand le chemin que je parcours en ma compagnie est agréable. La vie est belle quand je reconnais l’abondance qui est toujours présente dans ma vie.

La vie est belle quand je rêve en couleurs. La vie est belle quand je me tiens le plus près possible de ce qui me fait me sentir bien. La vie est belle quand je comprends que rire est une thérapie qui guérit tant de choses.

La vie est belle quand je me concentre sur le positif, le beau et le bon. La vie est belle je sais où je vais. La vie est belle quand je me fixe des objectifs qui me tiennent à cœur et que je suis déterminé à les atteindre.

La vie est belle quand je me joins à des projets qui me stimulent et qui me permettent de me dépasser. La vie est belle quand j’accepte de pardonner et encore mieux quand j’accepte de me pardonner. La vie est belle quand je savoure mes succès, accepte les félicitations et les compliments, quand je reconnais mon mérite et ma valeur.

La vie est belle quand je constate que j’ai progressé, que je me suis amélioré, bonifié. La vie est belle quand je souris, quand je chante, quand je danse. La vie est belle quand j’envisage chaque jour comme étant une grande bénédiction. La vie est belle quand je pense et dis de belles choses sur moi et sur ma vie.

La vie est belle quand je la prends par petits bouts, quand je me fixe au présent, quand je garde des yeux d’émerveillement et un cœur de gratitude. La vie est belle quand je choisis qu’elle le soit.



Voilà le secret.

samedi 17 mars 2018

La paix


LA PAIX. Celle dans le monde bien sûr. Mais surtout, c’est celle en moi que j’espère sincèrement.

 

Comme je la réclame cette paix car cette zone-là n’en est pas une que je fréquente beaucoup. Je donne plutôt dans l’inquiétude et la culpabilité, dans la crainte et l’incertitude, dans le doute et le questionnement. Je suis une abonnée du ‘j’aurais donc dû’, du ‘faudrait que je fasse mieux’, du ‘c’est certain que je dérange’, du ‘je suis dont ben inintéressante’ ou du ‘et si…et si…’.

 

La paix intérieure, j’y goûte parfois l’espace d’un quart de seconde. Et alors j’en réclame plus. Parce qu’alors je comprends comment on se sent bien en sa compagnie: Plus léger, plus souriant et plus confiant. Je suis alors ‘full’ déçue qu’elle n'est pas choisie de rester. Mais l’instant s’est enfui et tout ce qui s’amuse à affoler mon esprit reprend place, tout ce qui fait débattre mon cœur, tout ce qui soulève angoisses et craintes revient au galop. Au grand galop.

 

J’aimerais que la paix intérieure donne une raclée à tous les autres, à tous ceux qui minent mes énergies, usent mon optimisme, brisent mes rêves, sabotent mon quotidien et écourtent mes nuits. Mais la paix intérieure est bien trop zen pour accepter de se battre! Ses stratégies pour gagner du terrain, pour solidifier ses fondations sont toutes autres.

 

Ma paix intérieure, parce qu’elle est toute petite, je dois la nourrir pour qu’elle grandisse, la soutenir pour qu’elle s’enracine, pour qu’elle veuille élire domicile dans ma vie, pour qu’elle devienne naturelle et non optionnelle. Ma paix intérieure, elle a besoin d’attention pour prospérer, d’être guidée serrée pour s’établir à long terme, pour que je puisse en récolter les bénéfices, pour qu’elle fasse la différence dans chacun de mes jours.

Voilà ce à quoi je travaille.

 

Malgré les trop petits pas que je fais, je n’abandonne pas. Au contraire. Je redouble d’ardeur. Il me presse de me sentir bien. Juste bien, heureuse et comblée. En paix. Dans la paix. Cheminant avec la paix. Je sais que c’est là quelque chose de possible. De difficile mais de possible quand même.

 

J’essaie toutes sortes de choses afin de trouver la sérénité. Je médite à ma façon, m’invente des phrases de motivation, répète des mantras, bois des litres de tisanes… Je tiens bon pour ce que j’espère tant… Surtout parce que je sens que j’en suis un peu plus près chaque jour.

 

Être en paix plus souvent, apporterait tant à ma vie. La zénitude est ma destinée. Le rendez-vous est certainement fixé pour très bientôt.

samedi 10 mars 2018

vendredi-gratitude


Y'a des jours.

Y’A DES JOURS. Y’a des jours où tout semble aller de travers. Y’a des jours où tout ce qui nous arrive nous semble injuste. Y’a des jours où on se lève grognon et où tout ce qui nous arrive nous incite à le rester. Y’a des jours où on voudrait tout effacer, reculer l’horloge et tout recommencer. Y’a des jours où l’attitude qu’on devrait avoir, on n’a pas envie de l’avoir.


Honnêtement... y’a des jours où être optimiste et enthousiaste ça ne me tente pas pis où je ne fais aucun... effort pour l’être.


J’le sais bien que de continuer à grogner n’arrange rien. Mais je grogne quand même.


Pourtant je suis convaincue qu’une meilleure attitude changerait tout : Que ce n’est pas ce qui nous arrive qui compte mais bien de comment on choisit de voir les choses, de comment on y réagit et de ce que l’on fait de ces situations délicates.


Mais même ce qu’il y a de meilleur pour soi on n’a pas toujours le goût de le faire ou de s’y adonner. Pas dans l’immédiat en tout cas. Y’a des jours où chialer nous fait le plus grand bien, nous libère, évacue le trop plein, où se complaire apaise, où se dire mal compris ou malchanceux nous donne un répit.


Oui... Y'a des jours où même si je sais que cela n'est pas ce qu'il y a de mieux pour moi... je ne peux y résister.


Dans l’fond, cet écart, c’est pour nous donner le temps de mieux rebondir. Un défoulement avant de foncer. Un moment pour mieux établir notre stratégie. Une pause avant d’établir un nouvel itinéraire. Un constat non-constructif en attendant de trouver quelques arguments constructifs.


Faut pas devenir accro à ‘ je chiale pis je ne fais rien pour changer les choses’.


Heureusement que les jours où je peux me considérer comme ‘une râleuse qui en a long à dire’ sont plutôt rares. Une vie faite de chialage j’en ai aucunement envie. Une vie faite d’abattement, de paresse et de poing levé contre tout ne me tente pas.


La vérité, c’est que dans ma vie, y’a surtout des jours où je suis ’superwomen’, où je vais outre ce qui me fait peur, où je relève des défis imposants, où je dépasse mes limites, où je célèbre mes victoires, où j’honore toutes les belles choses offertes par la vie.


Je sais très bien de quoi est faite ma vie la plupart du temps : De jours où je réussis des exploits dignes d’un héros et où je me dis que la vie est divinement belle!


Alors si vous me croisez un jour où je suis de mauvais poil… Sachez que cela ne durera pas!

samedi 3 mars 2018

On mérite tous...


ON MÉRITE TOUS… Je n’ai aucune hésitation à ce sujet : On mérite tous le meilleur.

 

On mérite tous un sourire, une main tendue, une oreille attentive. On mérite tous d’avoir quelqu’un qui veille sur soi lorsqu’on est au plus mal. On mérite tous la compassion et le pardon pour nos fautes et nos erreurs. On mérite tous d’être encouragé quand les jours se font plus sombres. On mérite tous d’être soutenus, épaulés et accompagnés. On mérite tous d’être aimé en toutes circonstances.

 

Et même plus…

 

On mérite tous un trophée pour les victoires qui deviennent nôtres suite à de si nombreux efforts. On mérite tous des applaudissements pour tout le meilleur de nous-même qu’on laisse enfin émerger puis s’installer dans nos vies. On mérite tous des félicitations pour nos brillantes idées, nos bonnes actions, nos merveilleuses réalisations. On mérite tous l’admiration pour le brio avec lequel on a traversé et surmonté les moments difficiles de notre vie. On mérite tous d’être reconnu pour ce que l’on est dans le plus vrai et dans le plus beau qu’on a à offrir.

 

Aucun doute ne peut subsister pour moi : On mérite tous cela.

 

Bien sûr que tout cela ne nous est pas accordé d’emblée. On a parfois l’impression de se retrouver seul devant la pagaille. Parce dans l’œil de l’autre tout ce que l’on vit, tout ce que l’on affronte, tout ce que l’on livre comme bataille passe inaperçu ou semble bénin… ou tout simplement parce que l’autre est trop occupé avec sa propre pagaille pour remarquer la nôtre.

 

Occupé à démêler les fils de notre propre motton de laine on en oublie de prendre du temps pour les autres. Et je ne fais pas exception à cette règle.

 

Alors il faut se tourner vers la seule personne qui soit capable de nous donner tout cela : C’est à dire soi-même. Et même là, la partie n’est pas gagnée. Même pour soi-même, il est parfois difficile de s’accorder le mérite qui nous revient, l’attention qui nous est bénéfique pour nous soulager, nous apaiser, nous permettre de se remettre sur pied, de continuer puis de progresser.

 

Je suis aux premières loges et je ne prends pourtant pas toujours soin de moi. Même si je connais tous les petits bouts de mon histoire. Même si je connais tous les efforts déployés, tous les défis rencontrés, toutes les peurs affrontées, toutes les angoisses que j’ai dû dissoudre. Oui, j’oublie trop souvent d’être là pour moi.

 

On doit se convaincre soi-même du fait qu’on mérite de belles et bonnes choses! On doit apprendre à se dire ‘bravo!’, ‘essaie encore!’, je suis capable!’, ‘je suis le meilleur!’, ou ‘je suis tellement fier de moi!’.

 

Donnons-nous le devoir de faire ça pour soi. Et alors on se sentira tellement mieux. Parce que, de ça aussi je suis certaine : Chacun de nous est quelqu’un d’extraordinaire.

 

On mérite tous de se faire dire ça… par quelqu’un d’autre… ou par Soi.