LA PAIX.
Celle dans le monde bien sûr. Mais surtout, c’est celle en moi que j’espère
sincèrement.
Comme je
la réclame cette paix car cette zone-là n’en est pas une que je fréquente
beaucoup. Je donne plutôt dans l’inquiétude et la culpabilité, dans la crainte
et l’incertitude, dans le doute et le questionnement. Je suis une abonnée du
‘j’aurais donc dû’, du ‘faudrait que je fasse mieux’, du ‘c’est certain que je
dérange’, du ‘je suis dont ben inintéressante’ ou du ‘et si…et si…’.
La paix
intérieure, j’y goûte parfois l’espace d’un quart de seconde. Et alors j’en
réclame plus. Parce qu’alors je comprends comment on se sent bien en sa
compagnie: Plus léger, plus souriant et plus confiant. Je suis alors ‘full’ déçue qu’elle n'est pas choisie de rester. Mais
l’instant s’est enfui et tout ce qui s’amuse à affoler mon esprit reprend place,
tout ce qui fait débattre mon cœur, tout ce qui soulève angoisses et craintes
revient au galop. Au grand galop.
J’aimerais
que la paix intérieure donne une raclée à tous les autres, à tous ceux qui minent
mes énergies, usent mon optimisme, brisent mes rêves, sabotent mon quotidien et
écourtent mes nuits. Mais la paix intérieure est bien trop zen pour accepter de
se battre! Ses stratégies pour gagner du terrain, pour solidifier ses fondations sont toutes autres.
Ma paix
intérieure, parce qu’elle est toute petite, je dois la nourrir pour qu’elle
grandisse, la soutenir pour qu’elle s’enracine, pour qu’elle veuille élire
domicile dans ma vie, pour qu’elle devienne naturelle et non optionnelle. Ma
paix intérieure, elle a besoin d’attention pour prospérer, d’être guidée serrée
pour s’établir à long terme, pour que je puisse en récolter les bénéfices, pour
qu’elle fasse la différence dans chacun de mes jours.
Voilà ce à quoi je
travaille.
Malgré
les trop petits pas que je fais, je n’abandonne pas. Au contraire. Je redouble
d’ardeur. Il me presse de me sentir bien. Juste bien, heureuse et comblée. En
paix. Dans la paix. Cheminant avec la paix. Je sais que c’est là quelque chose
de possible. De difficile mais de possible quand même.
J’essaie
toutes sortes de choses afin de trouver la sérénité. Je médite à ma façon,
m’invente des phrases de motivation, répète des mantras, bois des litres de
tisanes… Je tiens bon pour ce que j’espère tant… Surtout parce que je sens que
j’en suis un peu plus près chaque jour.
Être en
paix plus souvent, apporterait tant à ma vie. La zénitude est ma destinée. Le rendez-vous est certainement fixé
pour très bientôt.
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